Les blockchains consomment de l’énergie ça nous le savons, et parfois énormément. Par exemple, Bitcoin, la blockchain la plus connue, consomme l’équivalent en électricité de la Thaïlande (source). Ce qui peut paraître déraisonnable ! Il convient alors de se poser la question des sources d’énergie de manière générale : sont-elles renouvelables ?
Par exemple, la fermeture des usines de “minage” en Chine permet certainement d’éviter de recourir aux centrales de charbon chinoises, et nombre de projets valorisent de plus en plus des énergies renouvelables, voire perdues (source).
Il ne faut pas non plus négliger le fait que certaines blockchains, comme Polygon (qui est la nôtre) ou Tezos ont fait des choix techniques radicalement différents, qui réduisent la consommation à quelques centaines de serveurs ! (source)
Tout savoir sur notre blockchain Polygon.
Bien sûr, voir l’émergence de CryptoPunk, du Bored Ape Yacht Club, ou autre Larva chads inquiète sur ce que deviendrait l’art si les NFTs venaient à prendre le dessus. Cependant, regarder ces collectibles n’est pas représentatif de ce que sont les NFTs !
Les NFTs ne sont qu’une technologie, notamment utilisée par l’art, ou le cryptoart pour authentifier et certifier des transactions d'œuvre numérique. Certaines oeuvres sont beaucoup plus consensuelles, comme le travail de Sabrina Ratté, bientôt exposée à la Gaîté Lyrique; voir même complètement traditionnelles, comme les peintures d’Isabelle Vougny, qui est sur Kalart.
Créer sur un ordinateur n’empêche par d’être un artiste. La tablette graphique ou l’ordinateur n’est qu’un médium, l’art et son interprétation appartiennent à tous !
Pas une semaine ne se passe sans qu’un record de transaction soit battu. Sommes-nous au milieu d’une bulle spéculative ? Oui, dire le contraire serait mentir. Il faut savoir que l'intérêt pour les NFTs est devenu mondial et beaucoup de monde se presse pour obtenir un morceau de ces collectibles qui valent plusieurs millions.
Ce n’est pourtant que la partie immergée de l’iceberg ! Comme pour l’art, résumer les NFTs à ces transactions serait trompeur. La grande majorité des transactions se déroule à des prix bien plus proches du marché de l’art traditionnel, et bon nombre de transactions correspondent à ce qu’on peut constater dans n’importe quel marché où il y a de la collection (carte à collection, philatélie...). On parle souvent du Fear Of Missing Out (FOMO) : il existe avec le sujet du NFT, comme partout ailleurs, car c’est un univers nouveau où tout est possible.
De même, pas une semaine ne passe sans que l’on parle d’un scandale impliquant d'énormes pertes. Pourtant, on dit aussi que la blockchain est un outil extrêmement sécurisé. Comment expliquer cela ?
Simplement, comme la blockchain est un réseau décentralisé, les utilisateurs n’ont pas les sécurités proposées par une banque, par exemple.
Ils peuvent donc être exposés à des vols d'œuvre, dans leur portefeuille électronique stocké sur les ordinateurs. Des solutions existent, aussi bien logicielles, matérielles ou en passant par une plateforme gérant ces paramètres de sécurité pour vous, telles que Kalart.
“Les NFTs ne résolvent aucun besoin, aucun problème. Cela a été inventé uniquement pour faire de l’argent”. Ce sont des phrases qui sont souvent dites par les contestataires des NFTs. Selon moi, c’est voir le verre à moitié vide !
Car qui n’a jamais eu besoin de figer un fichier, et de le conserver précieusement comme étant l’original (un contrat, un rapport de stage, une photo...) ? À l’heure où nous dépendons des plateformes numériques, les NFTs et les blockchains permettent de redonner du pouvoir et du contrôle aux utilisateurs et à leur données.
Pour conclure, je dirais qu’il est intéressant de réfléchir à cela : l’usage vient bien souvent de l’existence de la technologie. Il fallait bien découvrir la pénicilline pour créer des antibiotiques, maîtriser l’atome pour créer des centrales nucléaires ou inventer internet pour avoir le web que nous connaissons aujourd’hui. Avec les NFTs, nous sommes à l’aube de nouveaux usages !