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J'ai eu au cours de la semaine un rendez-vous avec un auteur qui souhaitait le prolongement de son univers de livre physique dans le monde numĂ©rique. C'est un des usages les plus intĂ©ressants avec les NFTs. Si vous avez une marque forte dĂ©jĂ bien implantĂ©e, votre communautĂ© sera limitĂ©e Ă l'environnement physique (on lit des livres, on va en librairie, on achète des goodies...) mais avec les NFTs on peut imaginer prolonger ce monde dans le virtuel.  Comme avantages cela peut, d'une part, gĂ©nĂ©rer de nouveaux revenus Ă©videmment mais au-delĂ de ça, crĂ©er carrĂ©ment une nouvelle communautĂ© numĂ©rique.Â
C'est ici la diffĂ©rence que font les NFTs avec les objets physiques, dans la relation entreprise-client. Lorsque vos clients achètent un livre physique, il n'y a pas de de rĂ©elle relation entre l'auteur et eux. Les lecteurs vont possĂ©der le livre chez eux, le lire et ça s'arrĂŞte lĂ . En revanche, crĂ©er un NFT Ă partir de l'univers de ce livre peut amener une toute nouvelle relation avec les lecteurs ! On peut imaginer par exemple que le NFT donne accès Ă un club de lecture privĂ© autour du livre, Ă un forum de discussion avec l'auteur en ligne... Il faut imaginer comment on peut entretenir la relation avec ses clients, Ă travers la technologie des NFTs. C'est pour moi un cas d'usage très pertinent.Â
Comme je le dis souvent, l'usage du NFT ne débute pas forcément à l'achat de celui-ci. L'utilité du NFT que vous possédez peut ne se révéler que des mois, voir années après ! Il faut garder en tête qu'un NFT n'est que de le début d'un projet. Il y a très peu de limites technologiques aux NFTs, c'est ça qui est génial !
J'aime beaucoup le monde de l'Ă©dition pour cela, car pour moi c'est le domaine d'activitĂ© par excellence oĂą le NFT permet de crĂ©er une nouvelle communautĂ© Ă quelque chose qui existe dĂ©jĂ (cf l'exemple de Tintin que j'avais donnĂ© dans un prĂ©cĂ©dent live).Â
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J'ai également échangé au cours de la semaine avec la porte-parole de la NFT Factory, aussi fondatrice d'une maison d'enchères. Je trouve que ce projet est une excellente initiative : il s'agit de 51 personnes faisant partie de l'écosystème NFT qui se sont regroupés pour créer une communauté dédiée aux NFTs à Paris. Ce lieu pourra proposer des formations et des services consacrés aux NFTs, je trouve ça super ! Cela sera un réel lieu d'échange, et permettra de générer du contenu pédagogique autour de la technologie des NFTs, ce qui, je pense, est indispensable aujourd'hui.
 Ce domaine a actuellement beaucoup trop d'idĂ©es reçues, dont la majoritĂ© sont fausses ou erronĂ©es. Comme par exemple, l'idĂ©e que les NFTs sont une catastrophe Ă©cologique. Il faut remettre les choses dans leur contexte ! Par exemple, si l'on prend une carte de fidĂ©litĂ© classique en plastique et une carte de fidĂ©litĂ© sous forme de NFT, quelle est la plus polluante ? Il faut avoir en tĂŞte que ce n'est pas le NFT en soi qui est polluant, c'est la blockchain. Et ce n'est pas systĂ©matiquement le cas. Chez Kalart, nous sommes sur la blockchain Polygon, qui n'utilise que 96 serveurs, ce qui est dĂ©risoire en termes de consommation d'Ă©nergie, comparĂ© Ă beaucoup d'autres secteurs d'activitĂ©s.Â
L'idée de ce collectif est donc d'émettre des NFTs qui serviront à financer le lieu physique, d'ici quelques mois. Je soutiens fortement ce genre de projet de vulgarisation autour des NFTs, qui va permettre de dédiaboliser le sujet !
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"Avez-vous entendu parlé du projet de la DCF, dans le monde du cinéma ?" (question d'un internaute, Ndlr)
Oui, j'en ai entendu parler ! Il s'agit d'une initiative lancĂ©e par Sarah Lelouch, la fille du rĂ©alisateur Claude Lelouch. Cela ne concerne pas directement les NFTs, mais plutĂ´t les cryptomonnaies. C'est un excellent exemple concernant la prĂ©-vente et le financement de projets, surtout dans le monde de la production audiovisuelle oĂą il faut constamment financer du contenu en amont.Â
Dans ce projet il s'agit ici d'investir dans une cryptomonnaie, le KlapCoin, exclusivement dĂ©diĂ©e Ă la crĂ©ation d’œuvres audiovisuelles. Cela permet aux gens de devenir acteur de l’économie rĂ©elle de l'industrie du cinĂ©ma. N'importe qui peut devenir producteur de sĂ©ries et films parmi un choix de projets sĂ©lectionnĂ©s par un comitĂ© d’experts reconnus. J'ai vu aussi qu'ils proposaient dans leurs formules d'investissement d'offrir le scĂ©nario signĂ© par l'auteur/rĂ©alisateur en NFT, en contrepartie. Je trouve l'idĂ©e sympa ! Ce type de projet pourrait tout Ă fait trouver son Ă©quivalent avec la technologie des NFT au lieu des cryptomonnaies. Ce que j'aime dans ce genre d'initiative c'est que ça permet un financement des projets plus dĂ©centralisĂ©. Cela permet donc aux rĂ©alisateurs d'avoir d'avantage la main sur leur financement.Â
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"Connaissez-vous le projet de NFT du studio Harcourt ?" (question d'un internaute, Ndlr)
Non, je ne connaissais pas, mais je vais aller voir ça ! C'est intĂ©ressant, il s'agit du cĂ©lèbre studio de photographie Harcourt qui lance ses NFTs, qui vont permettre d'avoir accès Ă la future galerie virtuelle. Je crois aussi qu'ils vont lancer des NFTs afin de financer la galerie. C'est en effet encore une belle idĂ©e qui montre ce que l'on peut faire avec les NFTs ! Merci pour cet exemple.Â
Le seul problème avec ce genre d'initiatives, c'est qu'il faut souvent de la cryptomonnaie, ce qui peut rebuter de nombreuses personnes. C'est pour cela que j'ai souhaitĂ© avec Kalart, proposer des achats et ventes de NFTs en euros ou dollars. C'est très bien que de grandes marques fassent des projets comme cela mais selon moi, cela doit ĂŞtre plus simple et plus accessible pour le grand public.Â
C’est d’ailleurs un sujet important que j'aimerais aborder : il est important de cibler au mieux les personnes que vous souhaitez viser avec votre projet de NFTs.Â
Soit votre projet s'adresse au grand public et dans ce cas il faut vulgariser le sujet et faire en sorte que ce soit accessible Ă tous (comme Kalart). Soit vous dĂ©cidez de cibler une audience plus spĂ©cifique qui est dĂ©jĂ Ă fond dans les domaines du Web3, des crypto, etc. Les deux manières de communiquer ne seront pas les mĂŞmes ! Dans le premier cas, il faudra fournir beaucoup de contenu pĂ©dagogique. Cela peut ĂŞtre une bonne idĂ©e pour une marque vieillissante qui souhaite rajeunir son image et cibler les jeunes dynamiques.Â
Je vous conseille le site CryptoSlam qui permet de voir le cours des crypto et des NFTs dans le monde, cela permet d'avoir un petit aperçu de l'interĂŞt des gens sur ça. On est actuellement sur un marchĂ© au point de vue mondial qui n'est pas gigantesque, mais justement je pense que si plus de projets rendaient cela plus accessibles, comme nous le faisons avec des euros, cela pourrait toucher plus de gens ! La technologie des NFTs est gĂ©niale mais elle ne marchera et prendra de l’ampleur que si tout le monde la comprend et l’utilise.Â
Avec Kalart, je ne cherche pas Ă faire comme Opensea qui est une  plateforme gĂ©ante de centralisation, ce qui pour moi, n’a aucun sens dans la logique des NFTs. Selon moi les plateformes comme Kalart sont un moyen de fĂ©dĂ©rer les gens et les convaincre de l'utilitĂ© des NFTs.Â
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J'aimerais finir ce live en faisant un petit rĂ©sumĂ© de ce que peuvent apporter de manière gĂ©nĂ©rale les NFTs en termes de techniques marketing. Les NFTs sont un vĂ©ritable atout pour crĂ©er de l'entrain autour d'un sujet et donc de l'acquisition. Ce sont des techniques auxquelles je n'adhère pas toujours forcĂ©ment mais force est de constater que cela marche.Â
Typiquement, faire ce genre de publications : "Les 100 premières personnes à aimer le post gagneront un NFT”. Cela peut générer énormément de visibilité et d'engagement, car les personnes sont en général assez excitées de savoir ce qu'est le NFT, à quoi cela correspond...! C'est une technique classique et simple en marketing / communication : attirer la curiosité du prospect !
De mĂŞme, si vous ĂŞtes une grande marque ou un gros groupe, vous pouvez utiliser le NFT comme Ă©lĂ©ment de contenu pĂ©dagogique pour attirer votre audience. En tant que marque, c'est toujours intĂ©ressant de donner une image dynamique et moderne, au fait des derniers tendances. Et si on est dĂ©terminĂ©, carrĂ©ment se lancer dans l'aventure et proposer des NFTs pour ĂŞtre pionnier ! Il faut faire tomber les barrière et les a priori : n'importe quelle marque peut se lancer et utiliser cette technologie. C'est important de montrer que les NFTs, ce n'est pas le mal incarnĂ©, bien au contraire.Â
J'aime bien donner des exemples pour illustrer mes propos : Imaginons que Renault pourrait faire gagner un NFT Ă toutes les personnes qui se rendent dans leur concession. Ce NFT pourrait donner correspondre Ă de nombreuses choses Ă gagner pour les clients : une rĂ©duction, un contrĂ´le technique offert... etc.Â
C'est peut-être ça finalement, le "metaverse": des éléments virtuels qui viennent se mêler au monde physique !
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