Tous les mercredis en live sur son Linkedin, Stanislas Mako, fondateur et CEO de Kalart, répond à vos questions sur l'intégration des NFTs dans votre business, que cela soit une association, une entreprise ou un autre organisme. Dans de nombreux domaines, et plus qu'on ne le pense, la technologie des NFTs peut s'avérer très utile. 

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Dans ce premier webinar, Stanislas Mako a donc répondu à plusieurs questions qui ont été posées par nos internautes sur ce sujet :

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#1 : "Faut-il forcément que la technologie des NFTs soit reliée aux cryptomonnaies ? Car cela peut faire peur à beaucoup de monde !"

Non justement, c’est la différence que l’on fait avec Kalart ! Nous avons mis en place un ensemble de briques techniques qui permet à nos utilisateurs de vendre et d’acheter en euros ou dollars. C’était notre objectif premier chez Kalart : rendre la technologie des NFTs simple d’utilisation et accessible à tous. Dans le service que nous proposons aux entreprises, nous nous occupons de toute la partie technique liée à la blockchain afin de vous laissez libre champ de faire votre métier et de vous occuper de vos clients. Chacun s’occupe de son domaine d’action, pour un résultat efficace !

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#2 : "Comment intégrer le système des NFTs au domaine caritatif ? Peux-on par exemple envisager une collaboration avec un artiste qui reverse les fonds de la vente d'une oeuvre en NFT à une association ?"

Oui tout à fait, c’est d’ailleurs le mode d’exploitation pour l’instant le plus simple et rapide pour une association. Le domaine du caritatif est très facilement intégrable à la technologie des NFTs. Nous l’avons déjà exploité chez Kalart en nous associant à l’artiste Kamal Hill, qui souhaitait soutenir l’association Rêves. L’artiste a créé un tableau pour le tennisman Nicolas Mahut dans le cadre du tournoi Open P2I Angers Arena Loire. Ensuite, une réplique unique dédicacée par le tennisman a été faite sur tablette et cette pièce a ensuite été vendue aux enchères en décembre 2021 sur Kalart, sous forme de NFT. L’intégralité des bénéfices de la vente de cette œuvre unique a été reversée à l’Association Rêves afin de financer le rêve des enfants malades. Nous avons également l’exemple d’Isabelle Vougny, artiste peintre qui a souhaité vendre ses peintures en NFT sur Kalart au profit de l’association ASTERS.
Le système des NFTs est donc très intéressant au niveau des associations, et peut leur permettre de mettre en place facilement des campagnes de récolte de dons !

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#3 : "Dans le cas d'une association, si nous sommes bénéficiaire légataire de certains biens : oeuvre d'art, timbres, cartes postales etc..., peut-on imaginer la vente de ces articles physiques en NFT ?"

En théorie oui, cela est possible. Il faut cependant faire attention à comment mettre cela en place, il faut que cela ait une pertinence et un impact réel. Par exemple, je ne sais pas si les philatélistes (collectionneurs de timbres) pourraient être intéressés par la version dématérialisée de timbres en NFTs. Il faut se poser la question : quel est l’intérêt derrière le NFT ? Qu’est ce qui va faire qu’il y aura des acheteurs ?
Au niveau des oeuvres d’arts, on y trouve un intérêt, car certaines oeuvres sont très spécifiques et sont parfois par leur format, matières etc ... pas toujours facile à transporter et posséder chez soi. Par exemple, des oeuvres d’artistes peuvent faire plusieurs mètres de longs, c’est donc difficile de l’acquérir. Ici, le NFT aura son importance puisqu’un acheteur pourra acheter la version numérisée de l’oeuvre !

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#4 : "Nous sommes ayant droit de certaines oeuvres reproductibles type design de chaise ou droit de musique. J'imagine donc un système de redevance une fois qu'une œuvre est consommée ou utilisée virtuellement dans le métavers ? Un peu comme la musique dans le monde réel. Mais le lien entre métavers et NFT n'est pas encore clair dans mon esprit"

Tout d’abord, le lien entre NFT et métavers existe, mais il n’est pas obligatoire. Le métavers est un univers virtuel, avec à l’intérieur des objets virtuels. Il en existe plusieurs. Comment faire pour que ces metavers soient plus universels et et moins dépendant d’une société comme Facebook ? Il faut qu’il y ait une blockchain décentralisée, pour que tout le monde puisse avoir accès aux informations. Et si on s’appuie sur des blockchains, on crée des NFTs !

On peut prendre l’exemple de Nike qui a crée une collection unique de baskets en NFT accessibles uniquement dans le Métavers.
Concernant le système de redevance en NFT, cela est plus compliqué mais c’est possible ! En théorie, les NFTs, c’est du code. Et le code, on en fait ce qu’on en veut ! C’est une technologie qui est très modulable et personnalisable. Nous pourrions appliquer la technologie des NFTs dans le système de redevance avec un peu de développement, mais pas tout de suite, je dirais à moyen ou long terme, car il faudrait un mouvement de la part d’un éco-système complet.

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Cependant, ce qui existe déjà avec les NFTs, c’est le concept de droit de suite. C’est-à-dire que l’artiste qui vend une première fois son oeuvre en NFT, continuera de toucher un pourcentage sur la revente de son oeuvre ensuite. Chez Kalart, l’artiste touche 10% du prix de vente de son oeuvre à chaque fois que son ouvre est revendue. Cela est intéressant surtout pour les artistes débutants qui ne touchent pas forcément une grosse somme d’argent à la première vente de leur oeuvre. Le concept de droit de suite leur permet de se rémunérer ensuite sur les reventes de leurs oeuvres, surtout si celles-ci prennent de la valeur avec le temps !

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